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Démarche diagnostique en Médecine Générale devant une douleur lombaire

Les lombalgies communes aigues ou chroniques sont un vrai problème de santé publique. La lombalgie est un symptôme d'une fréquence très élevée en pratique de médecine générale. Selon la Haute Autorité de Santé la lombalgie commune est : « La lombalgie aiguë et chronique est, à la fois, un problème de santé publique et de santé au travail, avec un impact direct sur la désinsertion professionnelle et un impact économique et social majeur. La prévalence de la lombalgie est de 84 % sur une vie entière. L’évolution vers la chronicité (durée supérieure à 3 mois) est observée dans 6 à 8 % des cas. Il faut souligner que 90 % des patients guérissent en moins de 4 à 6 semaines, que la lombalgie subaiguë (entre 4-6 semaines et la fin du 3e mois) ne concerne que 3 % des patients. Les lombalgies représentent 20 % des accidents du travail (AT) et 7 % des maladies professionnelles (MP) ». La lombalgie est rapidement source d'impotence fonctionnelle majeure installant le patient dans l’anxiété et le stress, et souhaitant alors, un diagnostic rapide pour un soulagement durable. Le médecin spécialiste en médecine générale est, en règle, le premier recours. Son rôle est primordial, car du résultat de son diagnostic étiologique dépend une prise en charge adaptée, qui doit conduire à une récupération fonctionnelle rapide pour éviter le passage catastrophique à la chronicité. Pour porter un diagnostic étiologique, précoce et précis. Il s’appuiera sur une analyse clinique méthodique et critique. Il peut, dans ce but, s'appuyer sur des outils diagnostiques informatisés alignés sur la CIM 10, le dictionnaire des consultations, des arbres décisionnels et des examens complémentaires, autant que de besoin. Ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielle sous forme d’audit clinique en amont et en aval de cette dite étape d’enseignement. Le temps de formation continue associera un travail sur le raisonnement clinique permettant de poser un diagnostic étiologique de lombalgies à travers des cas cliniques. Une large place sera consacrée aux travaux pratiques. Dans ce cadre, ce programme intégré s’adresse au médecin généraliste et s’inscrit dans la fiche de cadrage N° 99 : Spécificités diagnostiques dans les situations cliniques fréquentes en médecine générale.....Plus d'informations

Gestes techniques utiles pour le médecin généraliste : la spirométrie

L’Exploration Fonctionnelle Respiratoire (EFR) est un examen qui permet d'explorer, de manière objective et quantifiée, la capacité respiratoire d'un patient. Cette exploration de la fonction respiratoire permet de : Diagnostiquer certaines maladies pulmonaires (asthme, bronchite chronique, fibrose pulmonaire…), Evaluer le retentissement respiratoire de maladies pulmonaires ou d’autres maladies, Evaluer le retentissement respiratoire suite à l’inhalation de toxiques (amiante, silice…), Suivre les maladies respiratoires chroniques et évaluer l’efficacité du traitement, Evaluer le risque respiratoire avant une intervention. La spirométrie est l’examen de base des EFR. Elle permet d’étudier les débits ventilatoires (notamment le VEMS : volume expiré maximum seconde, c’est-à-dire le volume maximal que le patient peut expirer en une seconde) et les volumes mobilisables (capacité vitale : volume total mobilisé après une inspiration et une expiration maximale). Elle est utile au médecin généraliste en pratique quotidienne, soit de manière directe en réalisant les examens fonctionnels, soit de manière indirecte en utilisant les résultats de ces examens auprès des patients. La Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) a émis des recommandations pour ces pratiques et leurs interprétations en 2011 afin d'harmoniser la réalisation des épreuves fonctionnelles. Ce consensus est fondamental pour le suivi des patients, le médecin généraliste étant très souvent en première ligne. Ainsi, le programme contient une partie théorique de rappels de physiopathologie respiratoire. Puis, il explique les tests utilisés pour l'évaluation fonctionnelle respiratoire en insistant sur le plus utilisé en pratique qu'est la spirométrie. Les règles de bonne exécution seront données aux participants selon les recommandations de la SPLF ainsi que des outils permettant d'assurer le suivi de l'information entre les personnes réalisant les tests et les médecins chargés de les interpréter. La partie pratique consistera en un atelier de spirométrie avec réalisation des tests et interprétation de cas cliniques. Ce programme s’inscrit au niveau de la fiche de cadrage N°97 : « Gestes techniques utiles dans la pratique de la médecine générale ».....Plus d'informations

La maladie de Parkinson : dépistage et prise en charge.

Le tremblement est un motif courant de consultation en médecine générale source d’inquiétude pour le patient qui redoute trop souvent d’être atteint d’une maladie de parkinson et pouvant entrainer une gêne fonctionnelle et /ou psychologique importante. Son diagnostic repose essentiellement sur l’examen clinique, seul à même de proposer un traitement adapté et un suivi au long cours. Mais si un doute diagnostique subsiste il doit pouvoir faire appel à des examens complémentaires dans des situations plus complexes pour une prise en charge alors coordonnée. Les erreurs diagnostiques sont en effet trop fréquentes, à l’origine de prescriptions infondées parfois responsables d’effets indésirables évitables. Pour éviter celles-ci le médecin généraliste dispose d’outils diagnostics informatisés alignés sur la CIM 10, d’ arbres décisionnels, du dictionnaire des résultats de consultation, des recommandations de l’HAS et des informations données aux patients par les CPAM. Bien que le tremblement essentiel touche 300.000 patients en France, sévère et anxiogène dans10% cas, la maladie de parkinson reste la cause la plus fréquente mais non exclusive de syndrome parkinsonien. De nombreux médicaments peuvent également générer ou aggraver un tremblement préexistant dont il faudra tenir compte dans l’évaluation bénéfice/ risque. Dans ce contexte, ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielle sous forme d’audit clinique en amont et en aval de cette dite étape d’enseignement. Au cours du temps de formation continue, le raisonnement clinique permettant de poser le diagnostic devant des tremblements est traité. Une large place est consacrée aux travaux pratiques. Ainsi, ce programme à l’attention des médecins généralistes s’inscrit au niveau de l’orientation N°99 « Spécificités diagnostiques dans les situations cliniques fréquentes en médecine générale »....Plus d'informations

Patient dépressif : mise en œuvre d’une psychothérapie de soutien par le médecin généraliste

Parmi les troubles mentaux, les troubles anxiodépressifs sont très présents dans la population générale. En France, en mai 2020, 13,5 % des personnes âgées de 15 ans ou plus déclarent des symptômes dépressifs, une proportion en hausse de 2,5 % par rapport à 2019. Ce sont les femmes et les moins de 44 ans qui sont les plus touchés. Parmi les jeunes de 15-24 ans, c’est 22 % en 2020 contre 10, 1 % en 2019 et 4,2 % en 2014 (selon la DREES, 12 mars 2021 : Confinement du printemps 2020 : une hausse des syndromes dépressifs, surtout chez les 15-24 ans Résultats issus de la 1re vague de l’enquête EpiCov et comparaison avec les enquêtes de santé européennes (EHIS) de 2014 et 2019). Cette dégradation de la santé mentale a entrainé chez les médecins généralistes qui sont en première ligne, une hausse de demandes de soins pour le stress, les troubles anxieux ou dépressifs. Selon les résultats du quatrième Panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale, les médecins interrogés estiment sur les deux derniers mois de 2020, une hausse de 50 % de consultations pour de telles demandes par rapport à la fréquence habituelle avant l’épidémie de Covid-19. (selon la DREES, 12 mars 2021 : Confinement de novembre-décembre 2020 : une hausse des demandes de soins liés à la santé mentale) La prise en charge des épisodes dépressifs de l’adulte par le médecin généraliste doit permettre en premier recours de mieux identifier ces patients, prévenir le risque suicidaire et d’améliorer leur qualité de vie. (Recommandation de la HAS, 2017) Au-delà des soins somatiques, le médecin généraliste peut réaliser une psychothérapie de soutien fondée sur la mise en œuvre d’une écoute active et soutenante afin de nouer une alliance thérapeutique avec le patient. Elle nécessite en plus d’acquérir des outils pertinents, de nouvelles postures, et d’‘un nouveau cadre de relation thérapeutique.....Plus d'informations

Diagnostic précoce et prise en charge de l’endométriose.

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique parfois invalidante touchant au moins une femme sur dix en âge de procréer. Elle se caractérise la plupart du temps par des douleurs très intenses lors des périodes menstruelles et est souvent liée à l’infertilité. Malgré un très grand nombre de cas, cette maladie est encore trop peu connue et diagnostiquée tardivement, avec un retard de 7 ans en moyenne. Elle représente plus du tiers des consultations pour douleur pelvienne. En effet, l’endométriose est une pathologie multifactorielle concernant 1.5 à 2.5 millions de femmes en âge de procréer en France. Elle induit douleurs, infertilité et errance des patientes avec son lot de retards diagnostiques, thérapeutiques et de prises en charge non pertinentes, notamment chirurgicales. En Quelques chiffres : 10% de femme sont atteintes d’endométriose 70% souffrent de douleurs invalidantes 40% rencontrent des problèmes d’infertilité 7 ans en moyenne pour diagnostiquer la maladie Dans ce contexte, les gynécologues et les médecins généralistes sont régulièrement confrontés à ces patientes consultant initialement pour des troubles de règles douloureuses. Ainsi, cette action vise à améliorer le diagnostic et diminuer le temps de prise en charge par un diagnostic précoce d’endométriose chez ces patientes consultant pour des troubles de règles douloureuses en prescrivant les examens complémentaires adaptés. Cet enseignement est une action de formation continue présentielle de 7 heures abordant les connaissances de la maladie, le repérage, l’interrogatoire, les retentissements psychologiques, les examens complémentaires, la prise en charge médicale et la prise en charge chirurgicale. Elle s’inscrit au niveau de l’orientation 23 « Diagnostic précoce et prise en charge de l’endométriose »....Plus d'informations

Gestes techniques utiles pour le médecin généraliste : l’électrocardiogramme

L’électrocardiogramme (ECG) est un examen courant de la consultation en cardiologie mais aussi en médecine générale. Il est devenu tellement courant qu’il est parfois considéré comme un prolongement de l’examen clinique du patient et amène donc le médecin généraliste à réaliser fréquemment ce geste technique. Il peut dépister, lors des consultations de routine, des anomalies cardiaques, et proposer à ses patients chroniques l'accès à l'ECG de base ou de suivi. La nomenclature des actes de l’assurance maladie répertorie ces actes techniques et leurs modalités de remboursement lorsqu’ils sont réalisés par un médecin généraliste. L’ECG est un examen de routine mais qui reste parfois d’interprétation délicate en particulier par manque de pratique. En effet, son interprétation peut parfois être difficile et un apprentissage, est nécessaire pour bien savoir interpréter l’ECG. Cette interprétation est d’autant plus importante qu’elle peut avoir des conséquences thérapeutiques très importantes pour le patient. Ce programme permettra une actualisation et un perfectionnement des connaissances concernant la pratique de l'ECG au cabinet ou en urgence par le médecin généraliste, l'incitera à une utilisation plus fréquente permettant ainsi d'augmenter sa fiabilité. Ainsi, le programme est constitué d’une partie théorique associée à une partie pratique permettant l’utilisation de l’électrocardiogramme et l’interprétation des résultats. Ce programme s’inscrit au niveau de la fiche de cadrage N°97 : « Gestes techniques utiles dans la pratique de la médecine générale ».....Plus d'informations

Démarche diagnostique en médecine générale : séquence gynécologie

En tant que médecin de premier recours, le médecin spécialiste en Médecine Générale est de plus en plus sollicité par les patientes présentant des symptômes d'origine gynécologique. Il a un rôle majeur car il intervient au stade précoce, souvent non caractéristique et indifférencié des maladies. Ce bilan gynécologique est souvent demandé par la patiente elle – même. Le médecin généraliste doit pouvoir répondre à cette demande et détecter rapidement les situations relevant de sa seule compétence ou celles nécessitant une prise en charge spécialisée. Sa mission est donc large. L'étape diagnostique a donc une importance majeure. Elle résulte d'une analyse clinique méthodique et critique. Pour ce faire, le médecin généraliste doit pouvoir s'aider des outils diagnostiques informatisés alignés sur la CIM 10, des arbres décisionnels et des examens complémentaires si nécessaire. Ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielle sous forme d'audit clinique en amont et en aval de cettedite étape d'enseignement. Au cours du temps de formation continue, le raisonnement clinique permettant de poser le diagnostic devant des situations communément rencontrées en gynécologie au cabinet du médecin généraliste est traité. Une large place est consacrée aux travaux pratiques Dans ce cadre, ce programme intégré s'adresse aux Médecins Généralistes et s'inscrit dans la fiche de cadrage n°99 - Spécificités diagnostiques dans les situations cliniques fréquentes en médecine générale.....Plus d'informations

Covid 19 : cette affection au long cours !

La pandémie de coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) a entraîné plus de 600 millions de cas infectés dans le monde, dont la majorité se rétablissent sans séquelles. Cependant, 10 à 30% restent avec des symptômes persistants, qui ont des effets dévastateurs sur leur qualité de vie, conduisent à des incapacités potentiellement graves et ont une charge financière élevée pour eux et la société. On appelle la persistance de ces symptômes « syndrome post covid » ou « Covid long » ou « Séquelles post-aiguës du SARS-CoV-2 ». Selon la définition de l’OMS (https://www.who.int/publications/i/item/WHO-2019-nCoV-Post_COVID-19_condition-Clinical_case_definition-2021.1), le syndrome post covid survient chez les personnes ayant des antécédents d’infection probable ou confirmée par le SRAS-CoV-2, généralement 3 mois après le début de la COVID-19 avec des symptômes et qui durent au moins 2 mois et ne peuvent pas être expliqués par un autre diagnostic. Les symptômes courants comprennent notamment la fatigue, l’essoufflement, le dysfonctionnement cognitif, des douleurs, des troubles du sommeil, une anosmie/agueusie et des malaises post effort. Les symptômes peuvent être nouveaux après le rétablissement initial d’un épisode aigu de COVID-19 ou persister après la maladie initiale. Les symptômes peuvent également fluctuer ou rechuter au fil du temps. La prévalence du syndrome post covid varie selon les populations étudiées. Elle est estimée entre 10 et 30% à 6 mois. Les possibles mécanismes physiopathologiques impliqués dans les syndromes post covid sont multiples et intriqués. Sont décrits une réponse immunitaire inadaptée avec auto immunité et persistance de marqueurs pro-inflammatoires, un dysfonctionnement endothélial avec activation de la coagulation, des altérations du microbiote intestinal et une possible persistance d’un réservoir ou de fragments viraux du SARS COV2 ou une réactivation virale de l’EBV. Diagnostiquer et prendre en charge des patients att....Plus d'informations

Démarche diagnostique en Médecine Générale devant une douleur du rachis cervical.

Les cervicalgies ou douleurs du rachis cervical sont très courantes en pratique quotidienne. Chroniques ou aiguës avec ou sans irradiation c’est un motif de consultation très fréquents en pratique quotidienne. Le rachis cervical est une zone particulièrement anxiogène, siège de douleurs il installe très vite le patient dans l’anxiété et le stress qui souhaite alors un diagnostic rapide pour un soulagement durable. Le médecin spécialiste en médecine générale est en règle le premier recours. Son rôle est primordial, car du résultat de son diagnostic étiologique dépend une prise en charge polymorphe adaptée. Pour porter un diagnostic étiologique, précoce et précis. Il s’appuiera sur une analyse clinique méthodique et critique. Il peut, dans ce but s’appuyer sur des outils diagnostiques informatisés alignés sur la CIM 10, le dictionnaire des consultations, des arbres décisionnels et des examens complémentaires, autant que de besoin. Ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielles sous forme d’audit clinique en amont et en aval de cette dite étape d’enseignement. ​ Le temps de formation continue y associera un travail sur le raisonnement clinique permettant de poser un diagnostic étiologique de cervicalgies à travers des cas cliniques. Une large place sera consacrée aux travaux pratiques. Dans ce cadre ce programme intégré s’adresse au Médecin Généraliste et s’est inscrit dans la fiche de cadrage numéro 99 : Spécificités diagnostiques dans les situations cliniques fréquentes en médecine générale.....Plus d'informations

Comment orienter le patient souffrant de dépression vers une psychothérapie de soutien

Parmi les troubles mentaux, les troubles anxiodépressifs sont très présents dans la population générale. La prévalence mondiale de l’anxiété et de la dépression a augmenté massivement de 25 % au cours de la première année de la pandémie de COVID-19 selon une note publiée par l’OMS. (Mental Health and COVID-19: Early evidence of the pandemic’s impact, 2 mars 2022). En France, en mai 2020, 13,5 % des personnes âgées de 15 ans ou plus déclarent des symptômes dépressifs, une proportion en hausse de 2,5 % par rapport à 2019. Ce sont les femmes et les moins de 44 ans qui sont les plus touchés. Parmi les jeunes de 15-24 ans, c’est 22 % en 2020 contre 10, 1 % en 2019 et 4,2 % en 2014 (selon la DREES, 12 mars 2021 : Confinement du printemps 2020 : une hausse des syndromes dépressifs, surtout chez les 15-24 ans Résultats issus de la 1re vague de l’enquête EpiCov et comparaison avec les enquêtes de santé européennes (EHIS) de 2014 et 2019). Cette dégradation de la santé mentale a entrainé chez les médecins généralistes qui sont en première ligne, une hausse de demandes de soins pour le stress, les troubles anxieux ou dépressifs. Selon les résultats du quatrième Panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale, les médecins interrogés estiment sur les deux derniers mois de 2020, une hausse de 50 % de consultations pour de telles demandes par rapport à la fréquence habituelle avant l’épidémie de Covid-19. (selon la DREES, 12 mars 2021 : Confinement de novembre-décembre 2020 : une hausse des demandes de soins liés à la santé mentale) La prise en charge des épisodes dépressifs de l’adulte par le médecin généraliste doit permettre en premier recours de mieux identifier ces patients, prévenir le risque suicidaire et améliorer leur qualité de vie. (Recommandation de la HAS, 2017). La prise en charge va associer le suivi somatique, un traitement antidépresseur si besoin, une psychothérapie, des conseils de mode de vie (activité physique régulière...)....Plus d'informations

Démarche diagnostique en médecine générale devant un tremblement.

Le tremblement est un motif courant de consultation en médecine générale source d’inquiétude pour le patient qui redoute trop souvent d’être atteint d’une maladie de parkinson et pouvant entrainer une gêne fonctionnelle et /ou psychologique importante. Son diagnostic repose essentiellement sur l’examen clinique, seul à même de proposer un traitement adapté et un suivi au long cours. Mais si un doute diagnostique subsiste il doit pouvoir faire appel à des examens complémentaires dans des situations plus complexes pour une prise en charge alors coordonnée. Les erreurs diagnostiques sont en effet trop fréquentes, à l’origine de prescriptions infondées parfois responsables d’effets indésirables évitables. Pour éviter celles-ci le médecin généraliste dispose d’outils diagnostics informatisés alignés sur la CIM 10, d’ arbres décisionnels, du dictionnaire des résultats de consultation, des recommandations de l’HAS et des informations données aux patients par les CPAM. Bien que le tremblement essentiel touche 300.000 patients en France, sévère et anxiogène dans10% cas, la maladie de parkinson reste la cause la plus fréquente mais non exclusive de syndrome parkinsonien. De nombreux médicaments peuvent également générer ou aggraver un tremblement préexistant dont il faudra tenir compte dans l’évaluation bénéfice/ risque. Dans ce contexte, ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielle sous forme d’audit clinique en amont et en aval de cette dite étape d’enseignement. Au cours du temps de formation continue, le raisonnement clinique permettant de poser le diagnostic devant des tremblements est traité. Une large place est consacrée aux travaux pratiques. Ainsi, ce programme à l’attention des médecins généralistes s’inscrit au niveau de l’orientation N°99 « Spécificités diagnostiques dans les situations cliniques fréquentes en médecine générale »....Plus d'informations

Démarche diagnostique en médecine générale devant une asthénie.

La fatigue : un symptôme complexe mais très fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique. L'asthénie peut avoir des causes très variées. « Docteur je suis fatigué », une phrase entendue au quotidien par le médecin de premier recours. Reconnaître dans ce symptôme, une véritable asthénie, un cancer ignoré, un cancer compliqué, une maladie inflammatoire, des effets iatrogènes relève de la sémiologie en médecine. Pour diagnostiquer une asthénie, le médecin généraliste interroge la personne qui consulte sur la fatigue ressentie, son intensité et sa fréquence. Le but de ces questions est de savoir s'il s'agit d'une fatigue passagère ou permanente et s'il existe des causes facilement identifiables. Sa mission est donc large et cette étape diagnostique a donc une importance majeure. Elle résulte d’une analyse clinique méthodique et critique et dont le bilan complémentaire doit servir à exclure certains diagnostics et rassurer le patient, mais il a une faible probabilité d’identifier une pathologie sous-jacente. L’enjeu est donc de le hiérarchiser de manière appropriée. Dans ce cadre, le médecin généraliste doit pouvoir s’aider des outils diagnostiques informatisés alignés sur la CIM 10, des arbres décisionnels, du dictionnaire des résultats de consultations et des examens complémentaires si nécessaire. Ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielle sous forme d’audit clinique en amont et en aval de cette dite étape d’enseignement. Au cours du temps de formation continue, le raisonnement clinique permettant de poser le diagnostic devant une asthénie est traité. Une large place est consacrée aux travaux pratiques.....Plus d'informations

Démarche diagnostique en médecine générale devant un trouble du sommeil.

Les troubles du sommeil représentent pour le médecin généraliste un ensemble de situations ou de pathologies courantes exigeant un diagnostic étiologique précoce pour empêcher la survenue de conséquences physiques et/ou psychiques potentiellement graves et trop souvent négligées. En effet, la fréquence des troubles du sommeil en population générale est de : · 30% pour l’insomnie occasionnelle, · 10% pour l’insomnie chronique. Le coût économique direct et indirect est évalué à 100 milliards / an en France. La répercussion sur la santé physique (cardiaque, métabolique) et mentale, la qualité et l’espérance de vie n’est plus à contester. Les troubles du sommeil pour les conditions particulières du travail posté représentent 4 millions de personnes. Les hypnotiques sont prescrits essentiellement par les médecins généralistes et représentent prés de 100 millions de boites / an. Tous ces exemples rendent compte de la nécessité d’une démarche diagnostique structurée permettant d’éviter trois écueils, à savoir : • La banalisation de ces troubles parfois par le patient lui-même, • La prescription d’hypnotiques trop systématique et le plus souvent inappropriée, • La demande d’examen(s) complémentaire(s) telle la polysomnographie rarement accessible dans un délai raisonnable. Le médecin généraliste doit pouvoir répondre à cette demande et détecter rapidement les situations relevant de sa seule compétence ou celles nécessitant une prise en charge spécialisée. Sa mission est donc large et l’étape diagnostique a une importance majeure. Elle résulte d’une analyse clinique méthodique et critique. Dans ce cadre, le médecin généraliste doit pouvoir s’aider des outils diagnostiques informatisés alignés sur la CIM 10, des arbres décisionnels, du dictionnaire des résultats de consultation et des examens complémentaires si nécessaire. Ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielle sous forme d’audit clinique en amont et en aval de cettedite étape d’enseignement. Au cours du temps de formation continue, le raisonnement clinique permettant de poser le diagnostic devant des troubles du sommeil est traité. Une large place est consacrée aux travaux pratiques. Dans ce contexte : l’utilisation de questionnaires dédiés, d’outils cliniques de dépistage facilement accessibles, de dispositifs connectés et des recommandations de l’HAS pour les médecins généralistes permettront un dépistage optimal des patients en soins primaires en adressant quand il le faut, les cas complexes aux spécialistes du sommeil. Ainsi, ce programme à l’attention des médecins généralistes s’inscrit au niveau de l’orientation N°99 « Spécificités diagnostiques dans les situations cliniques fréquentes en médecine générale »....Plus d'informations

VIH – Quoi de neuf !

Selon les dernières données épidémiologiques du VIH et des infections sexuellement transmissibles, en 2021, 5013 personnes en France ont découvert leurs séropositivités VIH et on estime qu’environ 13% des personnes porteuses du VIH (soit environ 24 000 personnes) ignorent encore leur statut sérologique. Même si le nombre estimé de découvertes de séropositivités VIH semble s’être stabilisé en 2021, nous sommes encore loin de l’objectif mondial de l’ONUSIDA pour espérer éradiquer l’épidémie à l’horizon 2030 : - 90% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique, - 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité reçoivent des traitements antirétroviraux, - 90% des personnes sous traitements antirétroviraux ont une charge virale indétectable (et ne transmettent donc plus le virus à leurs partenaires sexuels). De plus, parmi les diagnostics de séropositivité en France, 29% étaient des diagnostics à un stade avancé de l’infection. Or un diagnostic et un traitement précoces sont des éléments en faveur du pronostic de bonne santé et d’espérance de vie restaurée du patient, au niveau individuel, et permettent également de couper la chaine de transmission de la maladie, au niveau collectif. Enfin l’évolution du nombre de découvertes de séropositivité diffère selon les populations et notamment chez les personnes nées à l’étranger, les femmes et les transgenres. Il est donc essentiel de communiquer et d’informer de manière soutenue les patients de toutes populations sur les moyens de préventions combinées du VIH et des IST, dépistage VIH et IST, PrEP, Tasp, TPE, vaccination IST, dans une approche globale de santé sexuelle. Les innovations ces dernières années en matière de prise en charge thérapeutique de l’infection VIH rendent possible et nécessaire d’envisager de nouvelles stratégies d’allègement thérapeutique (utilisation de traitements intermittents, utilisation d’antirétroviraux injectables d’action prolongée) notamment pour répondre aux besoins particuliers des patients vieillissants atteints du VIH. En 2021, suite à l’épidémie de Covid 19, la prescription et le renouvellement de la Prep, outil central de la prophylaxie préexposition, a été élargie à tous les médecins. Ainsi en 2022 près de 3 800 primo-prescriptions, soit 41% de l'ensemble des initiations de PrEP, ont été effectuées par des prescripteurs libéraux majoritairement Médecins généralistes. De nouvelles actualisations des recommandations HAS de « prise en charge thérapeutique médicamenteuse, curative et préventive, des personnes vivant avec ou exposées au VIH » sont attendues fin du premier trimestre 2023. Par ailleurs, la délivrance d’un kit d’urgence de traitement post-exposition, actuellement possible uniquement aux urgences ou dans les CeGiDD, est en voie d’être étendue à d’autres professions de santé. Le défi à relever est donc une connaissance et une plus large utilisation de ces stratégies prophylactiques grâce notamment aux soins de premières lignes sur l’ensemble du territoire. Leurs mises en œuvre nécessitent une meilleure formation des professionnels de santé à repérer, prendre en charge, informer et orienter ces patients. La formation sur ce thème doit donc être transversale, s'adresser à tous les publics cibles que nous retenons et être promue comme un axe prioritaire commun. Ce programme s’adresse aux professionnels de santé, acteurs de premier plan, dans l’information, la promotion et l’éducation à la santé sexuelle dans le parcours de vie des personnes, afin de leur donner les moyens de connaissance pour accompagner leurs patients. Ce programme alterne apports théoriques et études de situations cliniques. Ce programme s’inscrit dans l’orientation N°18 « Promotion, prévention et prise en charge en matière de santé sexuelle ».....Plus d'informations

Prévenir le surpoids et l’obésité chez l’enfant et l’adolescent.

Véritable enjeu de santé publique, l’excès de poids à savoir, le surpoids et l’obésité, est défini par l’Organisation Mondiale de la Santé comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle pouvant nuire à la santé. La dernière étude en vigueur sur l’état nutritionnel de la population est l’étude de Santé Publique Esteban (2014 - 2015). Les données suivantes résultent de cette enquête. Chez les enfants âgés de 6 à 17 ans, en 2015, les prévalences observées étaient de 17% de surpoids dont 4% d’obésité impliquant l’amélioration du repérage précoce du surpoids et de l’obésité des enfants dès l’âge de 3 ans. S’agissant de l’ensemble des troubles des conduites alimentaires (TCA : anorexie, boulimie, hyperphagie boulimique) et selon la HAS, la boulimie touche environ 1,5 % des 11–20 ans et concerne environ trois jeunes filles pour un garçon. Le surpoids et l’obésité de l'enfant sont particulièrement complexes et nécessitent une approche spécifique. Chez les enfants, si la situation est installée à la puberté, le risque de rester en surpoids ou obèse est élevé (entre 20 et 50% avant la puberté et entre 50 et 70% après la puberté). Chez l’enfant, la courbe de l’indice de masse corporelle (IMC) doit être tracée dès les premiers mois de la vie et surveillée attentivement au minimum 2 à 3 fois par an à la recherche de signes d’alerte : ascension continue de la courbe IMC, rebond d’adiposité précoce ou changement rapide de couloir vers le haut. Une enquête auprès des parents révèle que 65% des parents n’accordent pas une attention particulière au poids de leur enfant parce qu’il leur parait grandir et grossir normalement, or le surpoids chez l’enfant et l’adolescent n’est pas toujours détectable au premier coup d’œil. Il convient donc d 'analyser afin de mettre en place les conditions favorables à une éducation thérapeutique indispensable pour la détection de cette véritable maladie chronique. Dans ce contexte, le médecin généraliste en tant que médecin traitant, ou le pédiatre ont un rôle très important à assurer dans le repérage précoce des troubles nutritionnels, des premiers bilans à réaliser et l'orientation vers une prise en charge adaptée, notamment lors des 20 examens médicaux obligatoires jusqu’au 18 ans du jeune. Ce programme débute par un focus sur les mauvais comportements alimentaires conduisant au surpoids et à l'obésité, leur dépistage et la prévention à mettre en place en matière de nutrition. Sont abordés ensuite les principales causes du surpoids et de l’obésité de l’enfant et de l’adolescent et leurs différentes prises en charge ainsi que les traitements des pathologies induites. Ce programme se termine par les modalités pratiques d’accompagnement du patient et/ ou son entourage. Des analyses de cas pratiques complètent cet enseignement.....Plus d'informations

Comment orienter le patient souffrant de douleur chronique vers une psychothérapie de soutien.

Le soulagement de la douleur, reconnu comme un droit fondamental de toute personne par la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé responsabilise chaque professionnel de santé. Soulager la douleur est un devoir éthique de chacun, c’est une priorité de santé publique. Le médecin généraliste est le plus souvent le premier recours des patients en situation de souffrance. Au quotidien, il est confronté à la gestion de situations complexes dans le soulagement de la douleur chronique et joue un rôle majeur dans l’éducation des patients, la transmission, le suivi et la surveillance des traitements médicamenteux et non médicamenteux. La douleur est une expérience sensorielle, émotionnelle et affective désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle. L’évaluation globale de la douleur ressentie par le patient ainsi que le bilan des traitements pris, qu’ils soient prescrits ou l’objet d’une automédication, sont indispensables pour prendre en charge une douleur. Dans le cadre des douleurs chroniques, il est essentiel de ne pas négliger le retentissement psychologique, les répercussions sur la qualité de vie, l’impact émotionnel et affectif. C’est là que réside tout l’intérêt de l’usage de certains anti-dépresseurs mais aussi de certains traitements non médicamenteux et notamment l'arsenal des psychothérapies de soutien. Elles ne sont plus à discuter dans ce cadre. Elles ont fait leurs preuves et sont un véritable atout supplémentaire dans cette lutte quotidienne du patient, aux côtés des traitements médicamenteux classiques habituels. Le médecin généraliste en première ligne doit connaître ces psychothérapies de soutien afin d'être en capacité de proposer à son patient la thérapie la plus adaptée à son profil Si le médecin généraliste déjà formé et rodé peut éventuellement mettre en œuvre une psychothérapie de soutien à son cabinet, son rôle sera le plus souvent, d’offrir une information et une orientation pertinente....Plus d'informations

Démarche diagnostique en médecine générale devant une douleur de hanche

La douleur de la hanche est un motif de consultation des plus fréquents après 50 ans. Non prise en charge, cette hanche douloureuse va devenir très rapidement une source de handicap fonctionnel majeur, réduisant les capacités de travail et les performances des actes de la vie quotidienne. La qualité de vie des personnes atteintes se dégrade très vite. Afin d’éviter une décompensation rapide, il est indispensable de porter rapidement un diagnostic étiologique précis pour orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Le médecin spécialiste en médecine générale est dans la grande majorité des cas, le premier recours en cas de douleur de la ou des hanches. Son rôle est donc primordial, en effet le diagnostic étiologique doit être porté le plus tôt possible pour éviter le passage à la chronicité et l’impotence fonctionnelle. Pour porter un diagnostic étiologique précoce et précis, il s'appuiera sur une analyse clinique méthodique et critique. Dans ce but, il doit pouvoir s’appuyer sur des outils diagnostiques informatisés alignés sur la CIM 10, des arbres décisionnels et des examens complémentaires autant que de besoin. Cet ensemble pédagogique va permettre aux participants de s'approprier une approche de la hanche douloureuse protocolisée en tenant compte des dernières recommandations HAS et sociétés savantes. Ce programme intégré combine une action de formation continue présentielle à une évaluation des pratiques professionnelles non présentielle sous forme d’audit clinique en amont et en aval de cettedite étape d’enseignement. Au cours du temps de formation continue, le raisonnement clinique permettant de poser le diagnostic étiologique devant une douleur de hanche traumatique au travers de cas cliniques est traité. Une large place est consacrée aux travaux pratiques Dans ce cadre, ce programme intégré s’adresse aux Médecins Généralistes et s’inscrit dans la fiche de cadrage n°99 « Spécificités diagnostiques dans les situations cliniques fréquentes en médecine générale »....Plus d'informations