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Démarche diagnostique en Médecine Générale devant une douleur lomboradiculaire

Les lombalgies communes aigues ou chroniques sont un vrai problème de santé publique. La lombalgie est un symptôme d'une fréquence très élevée en pratique de médecine générale. La lombalgie est définie par une douleur située entre la charnière thoraco-lombaire et le pli fessier inférieur (AE). Elle peut être associée à une radiculalgie correspondant à une douleur d’un ou des deux membres inférieurs au niveau d’un ou plusieurs dermatomes (AE).(HAS 2019) « La lombalgie aiguë et chronique est, à la fois, un problème de santé publique et de santé au travail, avec un impact direct sur la désinsertion professionnelle et un impact économique et social majeur. La prévalence de la lombalgie est de 84 % sur une vie entière. L’évolution vers la chronicité (durée supérieure à 3 mois) est observée dans 6 à 8 % des cas. Il faut souligner que 90 % des patients guérissent en moins de 4 à 6 semaines, que la lombalgie subaiguë (entre 4-6 semaines et la fin du 3e mois) ne concerne que 3 % des patients. Les lombalgies représentent 20 % des accidents du travail (AT) et 7 % des maladies professionnelles (MP) ». HAS La lombalgie est rapidement source d'impotence fonctionnelle majeure installant le patient dans l’anxiété et le stress, et souhaitant alors, un diagnostic rapide pour un soulagement durable. L'apparition d'une radiculalgie associée est un facteur douloureux aggravant du Stress du patient. Le médecin spécialiste en médecine générale est, en règle, le premier recours. Son rôle est primordial, car du résultat de son diagnostic étiologique dépend une prise en charge adaptée, qui doit conduire à une récupération fonctionnelle rapide pour éviter le passage catastrophique à la chronicité.....Plus d'informations

Docteur, j’ai la mémoire qui flanche

Les maladies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées, représentent un enjeu majeur de santé publique, avec une prévalence croissante due au vieillissement de la population. La reconnaissance précoce des troubles cognitifs et la mise en place d’une prise en charge adaptée sont essentielles pour ralentir l’évolution de la maladie, préserver l’autonomie des patients et prévenir les situations de crise et de rupture. Dans ce cadre, cette formation s’inscrit dans l’orientation nationale prioritaire 26 : Dépistage et prise en charge des maladies neurodégénératives. Grandes lignes de contenu Cette action de formation vise à améliorer la capacité des professionnels de santé à identifier précocement les signes évocateurs de troubles cognitifs et à différencier une plainte mnésique bénigne d’un trouble neurodégénératif débutant. Elle permet également d’acquérir des outils diagnostiques simples à utiliser en consultation, d’optimiser la prise en charge des patients et d’accompagner les aidants. L’approche proposée intègre les dimensions diagnostique, thérapeutique et organisationnelle du parcours de soins, en conformité avec les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). Les thématiques abordées incluent : • Comprendre le fonctionnement de la mémoire et du langage pour mieux appréhender leurs troubles. • Différencier une plainte mnésique banale d’une plainte suspecte. • Identifier les symptômes évocateurs d’une maladie neurodégénérative. • Repérer et prévenir les situations de crise et de rupture (risques domestiques, perte d’autonomie, conduite automobile, chutes…). • Connaître les tests de dépistage utilisables en médecine générale. • Mettre en place des stratégies de prévention et de préservation cognitive. • Actualiser les connaissances sur les traitements médicamenteux et non médicamenteux en 2025. • Accompagner les aidants et structurer un plan de soins adapté. Cette formation a pour objectif d’améliorer la prise en charge des patients atteints de troubles cognitifs en renforçant les compétences des professionnels de santé.....Plus d'informations

Echographie musculo-squelettique des membres supérieurs par le médecin généraliste

Cette formation a pour objectif général de mieux appliquer, en pratique, les principes de l'échographie en Médecine générale à la recherche de tendinite ou lésion musculaire. C'est pourquoi elle s'inscrit dans une option perfectionnement et est destinée aux praticiens déjà formés à l'utilisation de l'échographie en pratique quotidienne de la médecine générale. L'échographie apporte des critères diagnostiques supplémentaires immédiats, permettant la confirmation du résultat de l'association interrogatoire - examen clinique et en particulier dans les pathologies musculo squelettiques. Au décours de cet examen, les diagnostics du Médecin généralistes sont étayés et rendus plus sûrs, la pathologie inflammatoire ou traumatique musculo squelettique est infirmée ou affirmée localisée, qualifiée, quantifiée. L'enseignement insistera donc sur l'articulation nécessaire, données cliniques et prise en compte des performances de diagnostic médical et des limitations possibles inhérentes aux patients. L'apprenant apportera pour cette action son propre matériel : sondes et moniteur. Dans ce cadre, ce programme s'adressera aux médecins généralistes, conformément à l'orientation n° 97: " gestes techniques utiles dans la pratique de la médecine générale". Cette action d'une journée portera sur le rachis cervicodorsal et les membres supérieurs.....Plus d'informations

Endométriose: vers un diagnostic et une prise charge précoce

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique parfois invalidante touchant au moins une femme sur dix en âge de procréer. Elle se caractérise la plupart du temps par des douleurs très intenses lors des périodes menstruelles et est souvent liée à l’infertilité. Malgré un très grand nombre de cas, cette maladie est encore trop peu connue et diagnostiquée tardivement, avec un retard de 7 ans en moyenne. Elle représente plus du tiers des consultations pour douleur pelvienne. En effet, l’endométriose est une pathologie multifactorielle concernant 1.5 à 2.5 millions de femmes en âge de procréer en France. Elle induit douleurs, infertilité et errance des patientes avec son lot de retards diagnostiques, thérapeutiques et de prises en charge non pertinentes, notamment chirurgicales. En Quelques chiffres : 10% de femme sont atteintes d’endométriose 70% souffrent de douleurs invalidantes 40% rencontrent des problèmes d’infertilité 7 ans en moyenne pour diagnostiquer la maladie Dans ce contexte, les gynécologues et les médecins généralistes sont régulièrement confrontés à ces patientes consultant initialement pour des troubles de règles douloureuses. Ainsi, cette action vise à connaître les voies d’amélioration du temps diagnostique d’endométriose pour permettre une prise en charge précoce et adaptée chez ces patientes consultant le plus souvent pour des troubles de règles douloureuses. Cet enseignement est une action de formation continue présentielle de 4 heures abordant, le repérage, l’interrogatoire, les retentissements psychologiques, les examens complémentaires utiles, la prise en charge médico chirurgicale actualisée.....Plus d'informations

Gérer la violence et l’agressivité du patient et de son entourage

L’agressivité des patients est un sujet crucial dans le domaine de la santé L’observatoire national des violences en milieu de Santé (ONVS), montre dans son rapport 2022 une augmentation des faits d’incivilité et de violence verbale et physique à l’encontre des professionnels de Santé (PDS), quelque soit leur spécialité en établissement et structure mais également en exercice libéral. En 2022, 1244 incidents et faits de violence ont été signalé par les professionnels de santé. Ces faits de violence sont responsables d’un état de stress qui devient vite chronique et qui conduit les PDS à se poser la question de la poursuite de leur exercice professionnel. Cette tendance est particulièrement vive dans l’exercice libéral encore trop souvent isolé . Il est donc crucial de donner les moyens aux professionnels de santé, de détecter et gérer ces risques d’acte d’agressivité, mais aussi, de mettre en place des moyens de prévention en amont du passage à l’acte. La bienveillance et la préparation aux soins sont essentielles pour gérer l’agressivité en pratique libérale. Connaître les procédures d’alerte efficaces, l'attitude à opposer, les démarches à entreprendre à la suite d'une agression, et la gestion du stress ressenti, est indispensable Cette action poly catégorielle présentielle d'une journée permettra aux PDS de mettre en place les mesures leur permettant un exercice libéral plus sécurisé....Plus d'informations

Les troubles du sommeil en MG : Diagnostique, outils et pratique

Les troubles du sommeil représentent un défi fréquent pour le médecin généraliste, impliquant des pathologies courantes nécessitant un diagnostic rapide afin de prévenir des conséquences physiques et psychiques graves, souvent sous-estimées. En effet, ces troubles touchent 30 % de la population pour l’insomnie occasionnelle et 10 % pour l’insomnie chronique, avec un coût économique annuel estimé à 100 milliards d’euros en France. Leur impact sur la santé physique, notamment cardiaque et métabolique, ainsi que sur la santé mentale, la qualité et l’espérance de vie est incontestable. Les troubles du sommeil liés aux conditions de travail posté concernent environ 4 millions de personnes, et la prescription d’hypnotiques, essentiellement par les médecins généralistes, atteint près de 100 millions de boîtes par an. Cela souligne l’importance d’une approche diagnostique rigoureuse pour éviter trois écueils majeurs : la banalisation des troubles par les patients eux-mêmes, la prescription systématique et parfois inappropriée d’hypnotiques, et la demande d’examens complémentaires, comme la polysomnographie, souvent difficilement accessible dans un délai raisonnable. Le rôle du médecin généraliste est crucial, et il doit savoir identifier rapidement les cas relevant de sa compétence ou nécessitant une prise en charge spécialisée. Ce programme de formation continue de 7 heures se concentre sur le raisonnement clinique pour diagnostiquer les troubles du sommeil, avec une forte composante pratique. Les médecins généralistes apprendront à utiliser des outils diagnostiques informatisés alignés sur la CIM-10, des arbres décisionnels, des résultats de consultation et, si nécessaire, des examens complémentaires. En intégrant des questionnaires dédiés, des outils de dépistage cliniques facilement accessibles, des dispositifs connectés, ainsi que les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), cette formation vise à améliorer le dépistage en soins primaires, orientant les cas complexes vers des spécialistes du sommeil lorsque nécessaire.....Plus d'informations